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Les solives et les poutres, sont des éléments d’ossature en bois qui font partie de la structure, ou charpente, qui assure la solidité du bâtiment. Elles sont utilisées pour soutenir les charges des planchers, des murs ainsi que de la toiture.
Cependant, l’eau est à l’origine de la détérioration par moisissure et la pourriture du bois de la structure un bâtiment. La pourriture de la structure peur constituer un défaut majeur ou un vice coûteux à réparer.

Protection contre la pourriture de la structure
Dans certains cas, le code de construction prévoit la protection des solives de bois contre la détérioration par pourriture par un traitement sous pression avec un produit de préservation qui augmente leur résistance à la pourriture. Cela s’applique lorsque la distance verticale entre les éléments d’ossature en bois et le niveau du sol fini est moins de 150mm, lorsque qu’ils sont sujet à accumulation d’humidité, ou qu’ils sont exposés aux précipitations (sections 9.23.3.9 et 9.23.2.3)
Dans le cas d’un appui encastré dans la fondation au niveau ou en dessous du niveau du sol, les solives et les poutres doivent être traitées contre la pourriture. Une alternative consiste à prévoir un espace d’air de 1/2 pouce , soit 12 mm, au bout et sur les cotés de la solive ou de la poutre (section 9.23.2.2)
Le bois sert à la construction de structures dans lesquelles l’eau ou l’humidité des précipitations sont facilement emprisonnées ou le séchage est ralenti. Cela occasionne des conditions de pourriture du bois, lorsqu’elles ne sont pas conçus de manière à permettre le drainage (section A-9.3.2.9 3).
Source Code de construction du Québec, Chapitre I – Bâtiment, et Code national du bâtiment –Canada 2010 (modifié).

Inspection des solives et des poutres avant l’achat
Par ailleurs, si l’immeuble a été inspecté avant son achat, la présence de taches d’eau, d’infiltrations à l’origine des moisissures et de pourriture a été vérifiée. S’il s’agit d’un vice apparent, il devrait être indiqué au rapport d’inspection préachat.
Cela fait partie de la norme de pratique de l’inspection : Le rapport d’inspection préachat doit contenir une mention sur les infiltrations, les taches d’eau ou de condensation et toutes traces d’apparence de moisissure observées sur les systèmes et composantes du bâtiment. L’inspecteur doit piquer les composantes structurales qui semblent détériorées. (Source norme de pratique AIBQ).
Si les solives et les poutres pourries sont cachées dans les murs ou les plafonds, et que cela n’a pas été déclarée par le vendeur avant l’achat, il s’agit d’une situation potentielle de vice caché.
Il est anormal de découvrir des solives qui sont détériorée par la pourriture dans un immeuble après l’achat. Il pourrait s’agir d’un vice apparent, ou d’un caché. Dans les deux cas, cela réduit l’utilité et la valeur de l’immeuble lors de la revente.
Pour plus d’informations à ce sujet consultez ce lien d’information sur la pourriture.
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