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Les experts en vice caché du bâtiment constatent une présence naturelle et normale de moisissures dans les bâtiments bien construits, bien entretenus et qui sont utilisés selon l’usage pour lesquels ils ont été conçus.

Il est normal qu’il y ait des moisissures en petite quantité dans une maison, sans pour autant qu’il existe un vice caché. Dans la nature, on estime à plus de 1,5 million le nombre d’espèces de moisissures.

Le vice caché résulte détérioration de la salubrité, notamment la qualité de l’air intérieur, par la prolifération excessive de moisissure dans la maison.

L’expertise en bâtiment révèle que c’est lorsqu’elles présentes dans le bâtiment en trop grande quantité, les moisissures peuvent endommager les matériaux, détériorer la qualité de l’air dans la maison et affecter la santé.

Il s’agit de la biodétérioration du bois et autres matériaux de construction putrescibles.

Pendant l’inspection du bâtiment, l’expert recherche plutôt des taches de moisissures noires, vertes ou grises, de zones de mousse ou poudreuse parfois blanches, rouge, orange, jaune, bleues ou violettes.

L’inspection inclut les odeur typique de moisissures tel que l’odeur de terre, de tapis humide, ou d’alcool.

Le consensus parmi les experts en bâtiment est que la condensation, l’humidité excessive et l’infiltration d’eau contribuent à la croissance des moisissures et à la contamination fongique des batiment.

L’humidité excessive est également à l’origine de la pourriture des structures en bois.

Mérule pleureuse, pourriture, champignon.

Bien que la mérule ne soit pas un champignon toxique, il faut souligner que les conditions d’infiltration d’eau et d’humidité élevée dans les bâtiments favorisent aussi bien la prolifération de la mérule que des moisissures.

La mérule pleureuse est un champignon qui se nourrit du bois et le détruit. Elle peut affecter l’intégrité d’un bâtiment en raison des dommages qu’elle cause aux structures en bois si les conditions sont favorables à son développement.

Elle prolifère rapidement dans les milieux confinés et sans ventilation et en présence d’eau ou d’humidité. Elle a la particularité de s’infiltrer dans les joints de maçonnerie, les matériaux poreux, les fissures et les bois non humides.

Les normes officielles du bâtiment mentionnent qu’il n’est pas nécessaire de faire analyser l’air ou les surfaces pour confirmer la présence de moisissures. 

En effet, lorsque les moisissures sont visibles ou qu’il y a des signes indiquant leur présence, il faut plutôt procéder à une inspection par investigation de la maison pour en trouver la cause. Pour plus d’information, consultez la publication gouvernementale ci-dessous:

SCHL; Faut-il faire analyser l’air de la maison pour déceler la présence de moisissures? http://publications.gc.ca/collections/collection_2011/schl-cmhc/nh18-24/NH18-24-59-2008-fra.pdf

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